Digital detox : pour gagner en bien-être et en productivité

Les écrans se sont immiscés dans tous les aspects de notre vie : on utilise notre téléphone comme réveil, les messages sont devenus notre principal moyen de communication, notre ordinateur est le meilleur compagnon de nos journées de travail. Aussi utiles qu’ils soient, les outils digitaux ont un impact non négligeable sur notre santé mentale. Décryptage …

1. l’hyper-connexion, kesako ?

L’hyper-connexion caractérise le fait d’être connecté aux outils digitaux de manière (beaucoup trop) prolongée. Cette hyper-connexion peut d’ailleurs se transformer en véritable addiction pour certain·es. D’ailleurs, un·e français·e sur trois considère en souffrir !

Les raisons de cette “hyper-connexion” ?

Premièrement : l’instantanéité de l’information. Les outils digitaux permettent à chacun d’entre nous de savoir ce qu’il se passe dans le monde entier de manière instantanée. Cette quantité d’actualités et la rapidité de leur propagation nous pousse à rester sans arrêt “en alerte”, pour ne manquer aucun événement. C’est ce qu’on appel le syndrome FOMO (Fear Of Missing Out).

Deuxièmement : la stimulation continue. Les écrans apparaissent comme de véritables fenêtres ouvertes vers d’autres mondes. Il permettent de se divertir, d’échapper à notre quotidien, à l’ennui, à la solitude en étant constamment stimulé par des échanges, des interactions. Et les notifications nous poussent sans cesse à nous replonger dans le bleu de notre écran …

2. un danger pour la santé

Les écrans sont un fabuleux moyen de se connecter avec le reste du monde, mais qu’advient-il de la connexion au présent et à soi-même, lorsque l’on y est sans cesse confronté ? 

Cette surconsommation peut causer de nombreux troubles sur notre productivité et notre santé mentale. 

Nous sommes par exemple beaucoup plus sujet·tes au “multi-tasking”, qui diminue drastiquement notre productivité et notre capacité de mémorisation. Il est vrai que rédiger votre bilan de fin d’année sera sans doute moins rapide si vous le faites en regardant une vidéo qui tourne en fond et en vous faisant interrompre toutes les 5 minutes par des

Cependant, notre attention, elle, ne se démultiplie pas. Elle se divise en fonction du nombre de stimulis externe. Elle est donc mise à mal par ses objets qui requièrent sans cesse notre concentration.

Dans des cas plus graves, on peut aussi être sujets à des troubles du sommeil, un manque d’estime de soi, notamment provoqué par l’omniprésence des réseaux sociaux qui provoquent les mécanismes de comparaison, et même souffrir d’anxiété.

3. prendre conscience de l’impact du digital dans sa vie

Quand vous vous rendez-compte que vous souffrez d’hyper-connexion, vous pouvez alors commencer à mettre des choses en place pour reprendre en main votre rapport aux écrans, et commencer à organiser votre stratégie de “Digital Detox” au quotidien.

Pour prendre conscience de votre niveau d’”hyper-connectivité”, on vous invite à consulter votre temps d’écran à la fin de la journée, à tenter de passer ne serais-ce que quelques heures loin de votre téléphone, ou à compter le nombre de fois où vos yeux se posent sur votre smartphone au cours d’une période donnée. 

Remarquez aussi quelles sont vos sensations corporelles et les émotions ressenties lorsque vous passez une journée sur votre smartphone/ordinateur versus celles que vous ressentez quand vous passez une journée en extérieur.

En observant ses différents indicateurs, vous vous rendrez-compte du temps que vous accordez au virtuel et comment ces habitudes impactent votre quotidien.

4. personnaliser sa digital detox

Nous sommes bien conscient que de se couper de jour au lendemain de toute interaction digitale n’est pas faisable pour la plupart d’entre nous.

L’idéal est d’adapter et de créer sa propre “Digital Détox” en fonction de ses besoins et impératifs du moment.

Vous pouvez par exemple décider de :

• banir les écrans une journée par semaine (le dimanche par exemple)

• faire une balade de 30 minutes chaque matin sans votre smartphone

• utiliser les modes “Ne pas déranger”, “Travail” ou “Repos”, si vous avez un iPhone, pour couper les notifications lorsque vous avez besoin d’être concentré·e ou de vous reposer

• faire un tri dans vos applications pour ne garder que le nécessaire, et pourquoi pas tenter de s’éloigner d’un réseau social qui vous happe trop de temps !

• remplacer votre traditionnelle série du soir par la lecture d’un bon bouquin

• …

Avec ces petits changements d’habitudes, l’objectif est de reprendre en main votre temps, récupérer de l’énergie et être de nouveau en connexion dans le « ici et maintenant », avec vos sensations et votre environnement.

Conclusion : bien que les outils digitaux s’imposent souvent à nous à travers nos contraintes personnelles et professionnelles, il est possible de mettre de petites actions en place pour reprendre le contrôle et ne plus souffrir de cette “hyper-connexion”.

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